Les diabètes rares
Il existe des diabètes rares qui touchent 1 à 5 % de la population diabétique. On distingue notamment le diabète MODY ou le diabète LADA.
Le diabète MODY
(Maturity Onset Diabete of the Youth)
Le diabète MODY est un diabète monogénique (un seul gène anormal) par opposition au DT2 commun qui est un diabète polygénique (plusieurs gènes anormaux). Il survient en général avant l’âge de 25 ans. Au total, il existe 7 formes de diabète MODY (1,2,3,4,5,6 et 7).
Le diabète MODY 2 est le plus fréquent en France. Il se traduit par une hyperglycémie modérée et peu évolutive sur un patient jeune et mince. Il pourrait ressembler à un diabète de type 2 sans évolution. Il se traite avec des mesures hygiéno-diététiques et/ou des antidiabétiques oraux hypoglycémiants.
Vient ensuite le diabète MODY 3. Il se traduit par une hyperglycémie sévère lors de la puberté. Il pourrait ressembler à un diabète de type 1 du fait de la nécessité de traiter par l’insuline.
Contrairement au diabète MODY 2, en raison d’un contrôle plus difficile de l’hyperglycémie, le diabète MODY 3 peut engendrer des complications sur le long terme.
Toutes les autres formes de diabète MODY sont très peu fréquentes.


Le diabète lent LADA
(Latent Autoimmune Diabete in Adults)
Ce type de diabète survient à l’âge adulte. Lors du diagnostic, on constate une baisse de la production d’insuline qui va durer plusieurs mois, voire plusieurs années qui suivent le diagnostic.
Les équipes médicales posent le diagnostic en évaluant, à l’aide d’une prise de sang, certains anticorps. Ce type de diabète se traite à l’aide d’antidiabétiques oraux spécifiques ou de l’insuline.